Le rapport national sur le marché du travail dans la filière équine en France 2020 est sorti. Il pointe notamment les tensions de recrutement sur certains métiers et une baisse de l’attractivité des offres.
Enseignant d’équitation, lad driver/jockey et cavalier d’entraînement (galop), cavalier de débourrage pré-entraînement, assistant d’élevage et responsable d’élevage, palefrenier sont les métiers qui pâtissent le plus des difficultés de recrutement dans la filière équine. C’est ce que pointe le rapport 2020 (sur l’année 2019) sur le marché du travail dans la filière équine réalisé par l’institut français du cheval et de la filière équine (IFCE).
Du côté des employeurs, on regrette le manque de candidats qualifiés et de savoir-être professionnels tels que la polyvalence, la capacité d’adaptation… Du côté salarié, on observe des phénomènes nouveaux tels que l’essor des enseignants freelance qui ne sont plus rattachés à la structure équestre. De même, les attentes des salariés évoluent. Si salaires et conditions de travail priment, l’environnement de travail, l’équilibre vie privée et vie professionnelle comptent de plus en plus.
3 000 offres d’emploi
En 2019, Equi-Ressources a compilé plus de 3 000 offres d’emploi ont été compilées. Celles-ci concernent principalement des emplois de palefreniers et d’enseignants d’équitation. Les emplois sont situées majoritairement en Normandie et en Ile-de-France. La moitié des offres propose un CDI et souvent des temps complets.
Le rapport dresse le portrait des candidats ayant répondu aux offres. On retient la jeunesse des postulants puisque 40 % ont moins de 25 ans pour les métiers de terrain. Les répondants sont plutôt diplômés : 70 % ont au moins un niveau BAC ou plus. Enfin, on observe une parité dans les candidats. Et les femmes postulent davantage pour les métiers connexes (commercial, secrétaire…)
Informations et offres d’emplois : equiressources.fr
Filière équine et Covid-19
L’institut français du cheval et de la filière équine (IFCE) a réalisé une étude d’impact du Covid-19 dans le secteur. Côté emploi, les offres ont baissé en moyenne de 14 % sur l’année 2020.
La courbe des offres d’emploi dans la filière équine (site Equi-Ressources) a logiquement baissé au moment des deux périodes de confinement en avril et en novembre 2020. Dès les fermetures des hippodromes et des centres équestres, les propositions d’emploi notamment dans les métiers de l’enseignement et des soins aux équidés ont chuté.
L’étude note néanmoins le rebond intervenu à la sortie du premier confinement avec des offres dépassant les niveaux de 2019.