Les négociations annuelles obligatoires (NAO) ont eu lieu à Groupama. D’abord, à l’échelle nationale, les négociations se sont ensuite poursuivies dans chaque caisse.

Au national, les négociations ont abouti à une décision unilatérale de la direction puisqu’aucune organisation syndicale n’a voulu signer l’accord. La CFTC, non représentative au national, prend acte de mesures plutôt fébriles. Une augmentation de 0,10 point de la participation des employeurs au régime de retraite supplémentaire est prévue portant le financement de ce régime de 1,44 à 1,54 % à compter du 1er janvier 2021. Les salaires minimaux de fonction ne sont pas revalorisés. La direction incite les caisses régionales à privilégier les augmentations individuelles en y consacrant une enveloppe inférieure à l’année précédente.

En région, les caisses ont profité de la prime du pouvoir d’achat permise par le gouvernement pour « augmenter » les salaires.

Là où la CFTC est présente

A Groupama Loire-Bretagne, la CFTC-AGRI est signataire de l’accord qui prévoit une prime exceptionnelle de 600 euros pour les classes de 1 à 7. Le budget consacré aux revalorisations individuelles est porté à 0,85 % de la masse salariale.

Dans la caisse Rhône Alpes Auvergne, la CFTC-AGRI est également signataire de l’accord. Celui-ci prévoit une augmentation de 2 % pour tous les salariés n’ayant pas eu d’augmentation au cours des trois dernières années. Le bon cadeau du CSE passe de 120 à 150 euros soit une hausse de 30 euros. Les salariés peuvent bénéficier d’une réduction de 30 % sur les contrats IARD (25 % auparavant). L’employeur prend en charge la « part salarié » sur le contrat de complémentaire santé et la taxe pesant sur l’intéressement aux résultats 2020. Enfin, il s’engage à garantir une augmentation individuelle pour tous les salariés, au cours des trois prochaines années.

A Groupama Centre-Atlantique, la CFTC-AGRI n’est pas signataire de l’accord proposé car elle souhaitait une prime équivalente pour l’ensemble des salariés. La direction applique de façon unilatérale les mesures. Il s’agit d’une prime de 600 euros pour les salaires inférieurs à 28 000 euros, de 350 euros pour les salaires compris entre 28 000 et 32 999 euros et de 250 euros pour les salaires de 33 000 à 38 000 euros. Le budget consacré aux augmentations individuelles est porté à 0,80 % de la masse salariale.

Les autres caisses

Dans les caisses où la CFTC n’est pas représentative, des accords ont aussi été passés. Dans le Grand Est, le texte prévoit une prime de 900 euros brut pour l’ensemble des salariés et le budget des revalorisations individuelles est porté à 0,80% de la masse salariale. Dans le Nord Est, c’est un prime de 400 euros brut qui est prévue avec un budget augmentations individuelles de 0,80 %. En Occitanie, la prime est de 500 euros de la classe 1 à 7 et les augmentations individuelles représentent 0,70 % de la masse salariale. Enfin, dans le Val de Loire, la prime de 400 euros brut concerne l’ensemble des salariés jusqu’à trois fois le SMIC et les augmentations individuelles vont jusqu’à 0,80 % de la masse salariale.

VOS SYNDICATS

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