Développement : Eric Schuler en charge de l'arc méditerranéen

Eric Schuler a débuté en septembre 2021 sa mission de développeur pour la CFTC-AGRI. Il sera en charge de l’arc méditerranéen.

Peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Eric Schuler, j’ai 58 ans, marié et père de deux enfants. Je travaille à la caisse de Crédit agricole Alpes Provence depuis 35 ans. J’ai été tour à tour, dans des fonctions commerciales, conseiller, directeur d’agence, en poste au siège. J’ai également eu des fonctions en organisation, animation commerciale et ressources humaines.

Dans ma caisse, je suis secrétaire adjoint du CSE dont la gestion revient à la CFTC. Nous sommes le syndicat majoritaire de la caisse. Nous avons en effet obtenu 37% des suffrages aux dernières élections du personnel. J’occupe plusieurs fonctions : représentant des cadres au conseil d’administration de la caisse régionale et au conseil de discipline. J’ai également été élu délégué cantonal MSA.

Depuis mars 2021, je suis le président du syndicat CFTCAM qui rassemble tous les adhérents CFTC de la caisse Alpes Provence. Je faisais auparavant partie du bureau. C’est un syndicat créé il y a 15 ans, que l’on a développé progressivement et qui compte aujourd’hui près de 400 adhérents.

Comment envisages-tu ta mission de développeur ?

On a négocié avec le Crédit agricole une mise à disposition équivalant à un jour par semaine. J’ai débuté en septembre et je suis en charge d’un territoire qui va de Nice à Perpignan.

Je vais évidemment accorder une attention particulière au développement au sein du Crédit agricole. Ma zone d’intervention comprend huit caisses régionales. L’objectif est de développer des sections syndicales. Parfois, il faudra les créer. Dans certains endroits, il sera nécessaire de les réactiver comme à Lyon par exemple.

Il faut donc mobiliser notre réseau (union départementale et régionale) pour entrer en contact avec des adhérents de ces caisses. On peut opérer de la même manière avec les caisses de MSA.

Les réseaux sociaux sont aussi un bon moyen de favoriser les contacts. Dans notre syndicat, nous utilisons LinkedIn pour multiplier nos relations et leur diffuser de l’information à propos de la CFTC. Notre groupe compte plus de 1 000 personnes.

Et puis c’est aussi pour cette raison que j’ai accepté la mission : il faut développer dans les plus petites entreprises de la production agricole. L’approche n’est évidemment pas la même. Il va falloir trouver des points d’entrée.

Selon toi, quels sont les arguments pour faire adhérer ?

Les valeurs de la CFTC. Nous sommes dans une logique de négociation et non d’opposition. Le principe de subsidiarité donne du poids aux décisions prises localement. Nous connaissons nos dossiers donc nous sommes davantage écoutés. Nous sommes là pour accompagner le changement qui s’avère permanent. Pour nous, il faut que les droits des salariés soient préservés.

Pour continuer à être entendu, le vote des salariés en notre faveur est capital. Si en plus, ils adhèrent et prennent part à notre fonctionnement, on a tout gagné !