En juillet 2021, le Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux (CGAAER) a publié un rapport s’intéressant aux nouvelles formes de travail en agriculture.
Les nouvelles formes de travail en agriculture représentent aujourd’hui entre 10 et 15 % de la force de travail agricole. C’est ce que met en avant le rapport livré par le Conseil général de l’alimentation en juillet 2021.
Entreprises de travaux agricoles (ETA), groupements d’employeurs (GE), coopératives d’utilisation de matériel agricole (CUMA), travail détaché ou encore insertion par l’activité économique (IAE) sont ces nouvelles formes de travail. Elles viennent ainsi concurrencer celles dites classiques du non salariat agricole (NSA) et du salariat des exploitations.
Concrètement, depuis 2010, la part de la force de travail des exploitants agricoles a baissé de 15 %. Celle des salariés en CDI connaît un recul de 6,2% quand la part des CDD croît de 27%. On observe une progression des ETA agricoles avec 3,1% et surtout des GE et CUMA avec 70%.
Sur plus de 60 pages, les auteurs du rapport décrivent les spécificités de ces nouvelles formes de travail. Témoignages à l’appui, ils listent leurs avantages et inconvénients.
Ils mettent notamment en avant de meilleures conditions de travail pour les salariés. Enfin, ils donnent des recommandations pour consolider cette évolution de l’emploi agricole.