Pour lutter contre les déserts vétérinaires et faciliter l’installation en milieu rural, Sénat et Assemblée nationale ont pris, début octobre 2020, des mesures.
Les collectivités territoriales ont la possibilité de distribuer des aides à l’installation et au maintien des vétérinaires. Elles peuvent notamment verser des indemnités d’étude et de projet professionnel à des étudiants s’engageant à s’installer dans un territoire en manque de vétérinaire. Voici les deux mesures phares prises par le Parlement pour lutter contre les déserts vétérinaires.
L’ordre national des vétérinaires recensent en effet près de 40 départements concernés par ce phénomène. Les zones rudes comme le sud du Massif central, certaines parties des Alpes ou des Pyrénées, les territoires autour de Troyes, Reims, Limoges mais aussi la Manche et le Jura sont concernés.
19 % de vétérinaires « ruraux »
Ces cinq dernières années, le nombre de vétérinaires spécialisés dans les animaux d’élevage a baissé de 15 %. Comme le note l’atlas des vétérinaires, les vétérinaires « ruraux » revendiquant une compétence exclusive ou partielle auprès des animaux de rente ne représentent plus que 19 % des vétérinaires inscrits à l’Ordre dédié. Pour le Sénat, le problème ne porte pas tant sur le nombre de vétérinaires (près de 19 000 professionnels) mais sur leur répartition sur le territoire, notamment en zone rurale et le type d’activité (animaux de compagnie vs animaux d’élevage).
Consulter l’atlas des démographique de la profession vétérinaire 2020.